
Váradi Dániel, Nemes Kolos 9.C
Réflexion au sujet des fêtes
Hiver. Froid. Ciel gris. Chapeaux. Rires. „ Il en reste, de la farine?” Lumières. L’ odeur du pain d’épice. Cloches tintinabulantes. Magie. Chants. Étoiles. Poisson. Dessert. Anges. L’ odeur du sapin. Crèche.
Quelques impressions de Noël idéal…
L’origine des fêtes peut venir des événements naturels (solstices, etc.), des événements ecclésiastiques on bien cela peut être lié aux étapes des travaux agricoles. Les fêtes ont toujours déterminé et transformé le rythme de la vie de tous les jours. Plus tard, les fêtes historiques et sociales ont rejoint les fêtes déjà existantes.
Nos ancêtres ont lié les dates des fêtes de l’Églisé surtout aux rythmes astronomiques, comme par exemple Noël, c’est le 24 décembre qui suit le solstice d’ hiver. Donc les non-croyants font aussi une fête, pour eux, c’est la fête de l’amour, l’arrivée des lumières…
C’est à partir de la IIe moitié du XVIIIe siècle qu’ on installe le sapin de Noël, cette coutume vient d’Allemagne. Tout d’abord, les traditions se sont répandues dans le milieu de la bourgeoisie et de l’aristocratie, puis les paysans ont aussi pris ces habitudes.
Le sapin de Noël représentait toujours l’ Arbre du Paradis et autrefois ses décors venaient aussi de la nature. Les pommes renvoient à la pomme d’Eden. Les guirlandes renvoient au serpent et a l’infini, les noix dorées: à la prospérité, les bougies: a la lumière et l’étoile: à l’ étoile de Bethléem.
Tout cela, ce sont des symboles qui étaient tout le temps fabriqués en matériaux naturels. Le sapin était proportionnel et simple avec ses décorations. Par contre, aujourd’hui on met n’importe quoi sur les branches, y compris des ampoules artificielles, des bibelots, des boules pientes surchargées, des anges tapageurs… Voire, quelques-uns achètent un sapin artificiel… Quel luxe inutile!
Cette fête est devenue la compétition des chaînes de magasins, l’objectif du business et du marketing. On se concentre sur la valeur et sur la quantité des cadeaux et on oublie en même temps l’essentiel de la fête.
La période de l’Avent précédant Noël sert à préparer notre esprit, notre comportement, l’ambiance, à la fête. L’Avent a aussi pour fonction de regarder autour de nous et de réfléchir, de ralentir un peu…
Pour moi, ces quelques semaines ont plus d’importance, car j’affirme toujours: „L’ attente de la fête nous réserve plus de surprises et d’imprévus que la fête elle-même…”
Brouillard. En retard. „Où sont mes chaussures?” Dehors. Bus. Prochain arrêt. Marché de Noël. Vite. Soir. Rue. Vêtements chauds. Magasin. Fermé. Ouvert. Faire la queue. Cadeaux. „Comment ça marche?” Dernières courses. A la maison. Coiffure. Ensommeillé.
Voilà quelques impressions de Noël réel…
Par Berta Őszike Sipos XIII.C
Planète Lilas
Cet été j’ai eu l’occasion de participer à un chantier de volontaires international en France, à Paris. Cette expérience m’a laissé plein d’impressions que j’ai envie de partager avec vous, chers lecteurs.
Un ancien élève de notre section m’a parlé d’un réseau hongrois de camps de bénévoles. Il a déjà fait partie d’un chantier à Bruxelles et il a trouvé l’organisation toute à fait fiable. J’ai 18 ans passés, donc j’ai décidé de me mettre à l’épreuve.
Pour qu’on soit admis à l’un de ces chantiers il faut en pré-sélectionner 6 camps. Sur le site (www.utilapu.org) on trouve toujours la liste des camps de l’année actuelle. Moi, j’ai envoyé ma candidature aux camps de différents thèmes (environnement, histoire, arts, etc.). Il y avait un camp qui se passe dans les Alpes dans une mine d’argent ou on a évidemment besoin des volontairs pour un travail physique ou bien un autre où on organise un festival de musique. Vraiment, vous trouvez une vaste liste de camps de tous types!
L’association ne finance pas les dépenses des voyages de chacun, mais elle nous assure de l’argent pour acheter de la nourriture au cours du camp et elle nous assure également un lieu de location. Encore une chose avantageuse: ce réseau essaie de placer une personne par pays par chantier pour rendre le projet plus fascinant. Cela permet de développer notre talent linguistique, de découvrir de nouvelles personnes et cultures, de rencontrer plusieurs mentalités différentes…
Le chantier où j’étais admise s’est déroulé à Vitry-sur-Seine, dans la banlieue de Paris. Planète Lilas est une association qui s’occupe du jardinage bio en employant la main-d’oeuvre bénévole. Nous étions dans les champs 6 heures par jour. Nous avons fait le désherbage, la récolte, la plantation, l’installation des réseaux d’arrosage. Tout cela était dirigé par les ouvriers locaux qui nous ont également expliqué la théorie du concept ’ bio’.
Le soir, nous avions des ateliers sur les droits de l’Homme, sur le rôle de la femme dans la société avec d’autres groupes internationaux. Ces discussions nous ont inspiré à continuer à partager nos avis à l’intérieur de notre groupe…Franchement, ces débats (quelquefois nocturnes) étaient fantastiques, très enrichissants et inoubliables! En plus, nous avons fait plein de visites à Paris le week-end! Et nous avons aussi profité des possibilités de sortir le 14 juillet: on a longuement contemplé le feu d’artifice exceptionnel parisien. (Et après on a lonquement assisté aux bagarres de la rue et aux paniques de la foule dans le métro bondé…)
Un tel camp ne peut jamais se dérouler sans problèmes…Mais ces éléments aussi, ils contribuent à avoir un chantier bien réussi à la fin. Les soucis qui nous sont arrivé nous ont appris à se mettre d’accord et à unir nos efforts. Par exemple, dans mon chantier tout le monde a parlé l’anglais d’une faςon presque parfaite, mais pas le franςais. Donc, ils m’ont souvent demandé de faire la traduction, et c’était le même cas avec le garçon algérien, qui n’a parlé que franςais et en même temps il s’intéressait à ce que les autres disaient. Bref, pour moi, c’était un vraie aventure intellectuelle et physique aussi.
Enfin, je ne fais plus durer les choses, allez-y! Je vous encourage tous à faire partie d’un tel chantier. Vous allez voir, ςa vaut vraiment le coût de voyager dans le lointain pour traverser des jours merveilleux dans un milieu très ouvert et juvénile!
Par Berta Őszike Sipos, XIII.C
Le 30 août vers 20h 30, après un jour de voyage Valentina est arrivée à Győr.
Comme nous habitons à Szombathely il fallait montrer à notre invitée les vestiges de l’ancienne colonie romaine: Savaria, comme par exemple le Jarin des ruines et la reconstruction du sanctuaire d’Isis. On lui a également montré le synagogue, le musée Smidt, la cathédrale et la Grande place. Dans l’après-midi, nous sommes partis pour la ville la plus haute de la Hongrie: Kőszeg. Là-bas nous avons fait une petite promenade dans le centre-ville: nous sommes entrées dans le musée du massepain, nous avons contourné le château et nous avons admiré l’église Coeur de Jésus. Et à la fin de la journée, pour que Valentina puisse s’orienter, nous l’avons amenée au belvédère de la Pierre écrite.
Le 1er septembre, le matin nous sommes perties pour Herend, pour visiter le musée de la porcelaine et pour voir comment on fabrique et décore les différentes figurines, les assiettes et les paniers. Nous avons passé l’après-midi avec le visite de Veszprém et de Balatonfüred, là-bas nous avons aussi pris un bateau-mouche où nous pouvions nour relaxer après la journée fatiguante. Et enfin, le soir nous sommes arrivées à Ábrahámhegy, car nous avons une maison de vacances là-bas et c’était beaucoup plus facile d’organiser des voyages à partir du lac Balaton.
Le lendemain, c’est-à-dire le 2 septembre, très tôt le matin nous avons pris le train pour aller dans la capitale. A Budapest, tout d’abord nous sommes allées à la Place des Héros et puis nous sommes retournées dans le centre-ville, nous avons regardé le bâtiment du Parlement, nous sommes montées dans le château de Buda, on est entrés dans l’église Matthias, et on est également montés sur le bastion des Pêcheurs. A la fin de notre séjour à Budapest, comme Valentina est de religion orthodoxe nous l’avons amenée à l’égise orthodoxe de Budapest. Moi, je ne suis jamais entrée dans une église ortodoxe, donc c’était intéressant même pour moi de découvrir une religion qui est un peu différente de la nôtre. Pour retourner au lac Balaton, nous avons pris un train, comme le matin.
Le matin du 3 septembre nous sommes partis vers Keszthely, en route nous nous sommmes arrêtées à Badacsony et nous sommes montées jusqu’à la maison Kisfaludy pour pouvoir admirer le paysage et puis nous nous sommes arrêtées aussi à Balatonederics pour parcourir le musée de l’Afrique et caresser un peu les animaux. Vers midi nous sommes arrivées à Keszthely où nous avons fait une petite promenade en centre-ville et aussi au port. En retournant, nous sommes passées vers le lac thermale de Hévíz et le temple bouddhiste (sztupa) de Zalaszántó.
Le lendemain, nous sommes parties pour Tapolca où nous nous sommes promenées en canot dans la grotte et autour du lac du Moulin (Malom-tó). En route vers Ábrahámhegy nous sommes passées vers le petit village de Salföld, pour montrer à Valentina les maisons typiques avec les toits de roseau. Après le déjeuner maman et Valentina m’ont déposé à l’internat, donc pour moi c’était le fin de sa visite, je devais lui dire au revoir… En rentrant à Szombathely elles ont encore visité la petite ville de Vasvár.
Et enfin, le 5 septembre elles ont visité le cente-ville de Győr et elles ont passées de bons moments au bain Rabaquelle et même maman a dit au revoir à Valentina dans l’après-midi car elle est partie pour Vienne et puis en France.
Comme pour moi la dernière journée avec Valentina était le 4 septembre et j’étais vraiment curieuse de ce qu’elle pensait de la Hongrie j’ai préparé un tout petit interview avec elle:
Qu’est-ce que tu penses de la Hongrie et des Hongrois?
Il y a de très jolis coins qu’il faut découvrir. J’ai surtout aimé les environs du lac Balaton avec la petite ville de Badacsony. J’ai connu des Hongrois seulement à travers vos dialogues, mais je pense qu’ils sont simples et accessibles.
Qu’est-ce que tu penses da la cuisine hongroise?
Elle est assez proche de la cuisine ukrainienne donc ça m’est familière. Pour les Français ça peut sembler étrangère parce qu’il y a des produits étrangers comme le pavot, la ratatouille hongroise, la crème fraîche (tejföl) et le fromage blanc (túró). Moi, j’aime bien ce type de cuisine.
Qu’est-ce qui t’a plu le plus? Est-ce qu’il y avait quelque chose qui te semblait bizarre?
Ce que j’ai aimé le plus c’était le paysage et les petits villages et des villes où il y a beaucoup de fleurs, j’adore ça. Il n’y avait rien de très bizarre, ce qui me semble étrange c’est ce qu’on voit partout „ELADÓ”.
Qu’est-ce que tu vas raconter à tes amis de la Hongrie?
C’est très intéressant de découvrir le paysage, il y a des endrits qui sont très jolis. Le pays est viticole, ça c’est une chose que je ne savais pas avant. Après, pour attirer les étrangers il faut quelque chose de différent. Il y a des lacs un peu partout , mais le paysage autour du lac Balaton est spécial avec des collines, j’adore ça.
Budapest, ça t’a plu?
Mon visite était assez court. Il y a des endroits jolis comme par exemple l’église Matthias, le bâtiment du parlement est très impressionnant et en plus j’aime bien le villes où il y a des rivières. C’est vrai qu’il n’y a pas mal de pollution, mais c’est comme ça dans les autres capitales.
Tu trouves que les prix sont beaucoup plus bas en Hongrie qu’en France?
Non, je ne trouve pas que les prix sont très bas, ils sont seulement un peu plus bas qu’en France. Comme tu disais que le SMIC est seulement de 270€, il est difficile à imager comment vous faites vos achats…
Merci beaucoup pour l’interview et j’espère que tu es contente de ton séjour en Hongrie!
par Papp Antónia XII.C