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La Langue Au Chat est le journal de la vie des élèves de la section bilingue franco-hongroise du lycée Albert Vetési à Veszprém en Hongrie. Merci pour votre visite et bonne lecture!

lundi 28 février 2011

Des élèves hongrois curieux...

Lors d’une leçon sur le regard des étrangers sur la France, les élèves de la classe 10.C ont eu envie de poser des questions sur la Hongrie à leurs deux lecteurs français. Voici leurs nombreuses questions et les réponses qui leur ont été données :

Quelle est la relation entre les Hongrois et les étrangers ?

Nathalie : Je trouve qu’ils sont accueillants, chaleureux et serviables. Ils sont toujours généreux et ils savent vraiment recevoir ! Malheureusement, ce n’est pas le cas de tous les Français…

Julien : C’est tout à fait vrai ! Ce qui me marque aussi, c’est le fait que presque personne n’est effrayé par les étrangers. Bien sûr, à Veszprém ou dans les villes touristiques, les gens sont habitués à rencontrer des personnes venant d’un autre pays et à entendre une langue étrangère dans leur rue, mais même dans les petits villages, il n’y a jamais de réaction négative. En plus, un nombre important d’entre eux parle anglais ou allemand et donc les étrangers peuvent toujours se débrouiller avec ces deux langues.

Qu’est-ce que vous pensez des Hongrois vivant dans les petits villages ?

Nathalie : Pour moi, ils sont comme les Français qui vivent dans des petits villages. Ils aiment le calme et la tranquillité et ils veulent garder leurs traditions. Mais, ils sont aussi sympas et ouverts que les autres.

Julien : Je dois dire que je suis souvent dans les grandes villes et que je n’ai jamais eu de contacts avec les populations villageoises. Je n’ai donc pas d’avis sur la question.

Quels sont vos lieux préférés à Budapest ?

Nathalie : J’aime beaucoup les ponts, tous les ponts de la capitale, parce qu’on a toujours une vue magnifique sur le reste de la ville, ou plutôt des deux villes : Buda et Pest. J’apprécie aussi de me balader sur le mont Gellert ou d’aller sur l’île Margit. Avec des amis, je peux aussi aller dans des bars comme le Szimpla Kért.

Julien : Je pourrais dire la même chose pour les ponts, les bars de Pest ou le mont Gellert. J’aime aussi les salles de concert comme le Gödör ou l’A38. Je trouve aussi très bien qu’il y ait beaucoup de salles de cinéma qui passent beaucoup de films différents (Puskin, Urania, Cirkus Gejzir).

Qu’est ce que vous pensez de Varpalota ?

Nathalie : je n’ai pas d’opinion, c’est simplement une ville que je traverse quand je vais à Budapest.

Julien : Moi, je m’y suis déjà arrêté et c’est vrai que la population est assez différente de celle de Veszprém. Il y a beaucoup de HLM et d’ouvriers dans cette ville, mais pas seulement. Beaucoup d’élèves du lycée qui viennent de là n’aiment pas du tout leur ville. Mais le château est assez impressionnant et le musée de Trianon est intéressant, même s’il n’est peut-être pas toujours très objectif.

Quelle est votre opinion sur les élèves de Vetési ?

Nathalie : Ils sont très studieux et ils utilisent beaucoup leur mémoire. En général, ils ont un rapport particulier avec leur professeur et entre eux aussi. On a des fois l’impression que c’est une petite famille. Surtout dans la section. Ils ont aussi un sens de la hiérarchie et du respect des adultes qui sont assez marquants et qui n’existent pas vraiment en France. C’est mignon de les entendre dire « bàcsi » ou « néni » pour certains enseignants.

Julien : C’est tout à fait vrai. C’est amusant de voir le comportement des anciens de la section qui sont maintenant à l’université : ils continuent à se côtoyer et ils restent en contact avec leurs anciens professeurs.

Qu’est ce que vous pensez de la langue hongroise ?

Nathalie : Pour moi qui habite ici depuis 7 ans, elle fait partie de ma vie quotidienne. J’aime beaucoup la mélodie de cette langue qui ne ressemble à aucune autre. D’un autre côté, elle est difficile à apprendre parce que les mots sont très longs et il y a beaucoup de consonnes. En même temps, les mots sont souvent des combinaisons d’autres mots plus courts, et ça, c’est pratique.

Julien : Je suis d’accord. Mais moi, je trouve la syntaxe très difficile à utiliser : je ne sais jamais où placer les mots. Et l’autre problème est que les Hongrois ne connaissent pas d’étrangers qui parlent leur langue, alors si on a un accent, ils ne comprennent pas ou ils rient (comme les élèves par exemple).

Est-ce que vous aimez la musique hongroise ?

Nathalie : j’aime bien écouter Petöfi Radio et les chansons hongroises que je peux entendre sont très agréables.

Julien : J’aime beaucoup écouter de musique et il y a des groupes hongrois que j’aime vraiment comme Erik Sumo, Peterfi Bori ou Psycho Mutants. Mais mon groupe préféré est Masfel, parce qu’il fait une musique vraiment différente des autres.

Quelles sont les valeurs principales des Hongrois ?

Nathalie : ils ont le respect de l’autre, du travail, des lois (ici, les piétons ne traversent pas quand le feu est rouge). Ils n’aiment pas déranger les autres. Ils sont discrets et modestes. Une autre chose très importante est le sens de la famille et le respect de la hiérarchie.

Julien : Je suis bien d’accord. Dans l’ensemble, c’est une société plus traditionnelle : des fois, c’est une bonne chose et des fois, moins.

Qu’est ce que vous pensez du sport en Hongrie ?

Nathalie : En général, les gens font assez attention à leur corps : beaucoup font du jogging ou vont dans des centres de fitness. Pour certaines filles, le solarium est aussi important. A Veszprém, le handball est très populaire.

Julien : Je pense la même chose. Une chose qui est marquante est le fait que les sportifs hongrois qui ont du succès sont toujours connus de tous. En France, il y a des champions qui sont excellents et personne ne les connaît, comme l’équipe nationale de handball. Pour les Hongrois, ça permet d’être patriotes.

Pourquoi avoir choisi la Hongrie ?

Nathalie : En fait, je n’ai pas choisi ! C’est le hasard. J’ai trouvé une annonce pour ce travail et j’ai envoyé ma candidature. Je ne savais rien de ce pays mais j’avais envie de découvrir quelque chose de complètement nouveau.

Julien : Pour moi, c’est plus ou moins la même chose, sauf que j’étais déjà venu dans ce pays avant de venir y travailler. Je connaissais aussi des Hongrois en Allemagne et j’aimais bien leur humour et leur côté décontracté.

Est-ce que vous aimez la gastronomie hongroise ?

Nathalie : (rires) Je survis ! Non, je plaisante… il y a des choses que j’aime bien et d’autres que j’aime moins. J’aime bien l’idée de prendre une soupe à chaque repas, surtout en été, quand elle est froide, c’est vraiment rafraîchissant. Les poissons dans les restaurants sont souvent très bien préparés. D’un autre côté, les plats traditionnels sont lourds avec beaucoup de viande, de pommes de terre, de riz et de sauce. Les légumes me manquent et les goûts ne sont pas assez naturels. En fait, c’est assez vite lassant.

Julien : Pareil pour moi. Mais comme dans les autres pays étrangers où j’ai vécu, je dois apprendre à trouver les produits que j’aime dans les bons magasins. Ca peut être des aliments internationaux ou des spécialités locales. Par exemple, je crois que le Piros Arany et le Erös Pista me manqueront quand je quitterai le pays.

mercredi 23 février 2011

Les Musiciens de Brême

Les Musiciens de Brême est un groupe hongrois dont les membres sont liés au lycée Vetési. Il s'agit de: László Verrasztó (chant), Roland Réfi (tambour), Dávid Lakatos (guitare rythmique), Gergely Barabás (guitare basse), et Bendegúz Kovács (guitare solo). Le groupe a un manager aussi, qui s'appelle Bence Antal.
Je ne savais presque rien d'eux avant d'écrire cet article, je connaissais seulement Laci et Bence, et parfois j'entendais quelques nouvelles de leur bande. En décembre, je n'ai pas pu aller á leur dernier concert de 2010, c'est pourquoi j'ai promis á Bence que j'irai á leur premier concert de 2011. Et en janvier, je suis allée á l'Expresszó, où ils ont joué. C'était un mardi, et beaucoup de lycéens, lycéennes et quelques professeurs aussi sont venus. Nous étions 100 environ - d’après les organisateurs. Le concert s'est bien passé, je me suis très bien amusée. J'ai remarqué qu'ils sont très bons, donc j'ai décidé d'écrire cet article et de faire une interview avec Bence et une avec Laci pour que tout le monde puisse les connaître un peu mieux.
Alors, d'abord j'ai demandé á Laci de me raconter: comment ont-ils décidé de faire une bande, et comment ça a commencé?
Donc, autrefois nous trois: Laky, Roli et moi jouions dans une petite bande anonyme. Nous interprétions des chansons françaises "aux événements marquants". Puis, nous avons commencé á écrire nos propres chansons. Après, nous avons décidé de faire un groupe normal. Nous avons admis Bende et Gege, et c'est comme ça que les Musiciens de Brême se sont formés.
J'ai entendu que vous étiez en France aussi, et vous y avez joué. Comment ça s'est passé?
Oui, c'étaient "les événements marquants". Nous sommes partis pour la France, et nous devions interpréter quelque chose. Alors, nous avons pensé former une ou deux chansons, et les montrer á l'audience. Roli a joué au djembé, Laky á une guitare acoustique, et moi, j'ai chanté. C'était très agréable et impressionnant.
D’où l'idée est venue d'écrire vos propres chansons? Et qui les écrit?
Eh bien, comme j'ai dit, no
us trois, nous avons commencé á écrire de propres chansons, et puis quand Gege et Bendegúz se sont joint au groupe, nous avons commencé á travailler avec eux. Et nous avons aussi décidé, que nous ne ferons pas d'adaptations musicales, parce que tous les groupes le font, et c'est assez... ennuyeux. Et c'est devenu aussi la devise du groupe: "seulement de propres chansons". L'écriture des chansons se déroule en improvisation. En général, Laky commence avec la guitare rythmique: il a huit accords par exemple, il commence á les jouer, et puis tout le monde ajoute sa propre partie et ses idées.
Combien de chansons avez-vous maintenant?
Donc, ça bouge entre treize et quinze, parce qu'il y en a quelques-unes que nous aimons laisser, par exemple les "actions précédentes". Elles sont jugées comme pas trop bonnes. Et nous préférons laisser les chansons que nous jouons éternellement, il y en a quelques-unes
qui a plus de trois ans. C'est pourquoi nous ne les pratiquons plus, parce que d'une part nous les savons, et d'autre part elles ne rapportent plus de défi, et non plus de plaisir. Alors, nous essayons de les remplacer avec de nouvelles chansons. Enfin, il y a une dizaine de chansons que nous jouons. Nous les varions.
Où pouvez-vous pratiq
uer? Et comment ça se déroule?
Dans le garage de Roli, dans la rue Kádártai. C'est assez proche de Roli bien sûr, et des autres aussi. La répétition d'orchestre est après l'école, vendredi en général. Alors, nous allons á la salle de répétition, là-bas tout le monde raconte sa journée, puis nous commen
çons á faire de la musique. Mais d'avance tout le monde dit qu'il a une idée, ou quelles chansons on doit travailler. Et á peu près nous savons quelle chanson n'est pas encore assez bonne, et qui veut ajouter quelque chose á une chanson concrète. Et manifestement avant les concerts nous pratiquons toutes nos chansons, mais nous ne les jouons pas á l'occasion de toutes les répétitions.
Et où avez-vous déjà donné des concerts?
Notre premier concert a été á Tapolca. C'était le premier avec ces cinq personnes dans le groupe. Et nous avons pas mal réussi. Puis, nous avons été beaucoup de fois á Veszprém, dans un pub (Gesztenye), ensuite á Keszthely (512) - c'était très bon de jouer là-bas
. Et nous avons joué á l'Expresszó aussi, comme tu sais. Et nous avons été á Szólád aussi, mais il ne faut pas l'écrire! (rire) Là-bas nous avons joué pour quelques vieilles dames qui étaient assises derrière de la fosse d'orchestre, et regardaient, pensant: "D’où viennent-ils et qu'est-ce qu'ils font ici?" Oui... Eh bien, ce n'était pas notre meilleur concert.
Et combien de fois ave
z-vous joué á Vetési?
Deux fois, je crois. Les concerts
á l'école ne sont pas les meilleurs non plus. Mais nous avons fait ce que nous pouvions.
Oui... Je n'y étais pas. Mais j'étais á Expresszó, et c'était très bon!
Oui, ça m'a plu aussi. Il y avait une machine de fumée! Il faut en avoir une chez moi aussi. C'était très cool. J'ai été surpris. Personne ne l'a dit, et soudain il y a eu la fumée devant moi. Les lampes l'ont éclairée, tout était bleu, et je n'ai rien vu. Mais c'était magnifique!

Ce serait un peu bizarr
e, sur la scène...
C'est très bon d'ailleurs. Mais je n'ai pas l'habitude de me détendre aux concerts... C'est assez bizarre d’être là-bas, et de ne pas jouer seulement entre nous, sinon il y a cinquante autres personnes aussi. Et je suis un peu gêné aussi, parce que tout le monde me regarde. Mais pas grave, Bende dissipe l'ambiance, il saute dans l'audience. D'ailleurs, je pense que
beaucoup de gens viennent á nos concerts grâce á Bende. Il demande á manger aux filles, et elles pensent: "Le pauvre, il a faim, allons á son concert..."
Et Bence, votre manager comment est-il venu chez vous?

Quand il est entré dans l'internat, il a fait connaissance avec Laky et Bende, et enfi
n, il est devenu notre manager. Il a fait son travail sérieusement, alors il est avec nous. Il téléphonait á n'importe qui, organisait n'importe quoi quand nous en avions besoin, et sa protection s'est renforcée. Mais je ne peux pas dire une date, qu'il est avec nous depuis un an ou je ne sais pas.
Avant votre concert á Expresszó, je l'e
ntendais plusieurs fois par jour dire: Amène des amis! Amène des amis!
Oui, c'est son travail. Et il fait très bien ce qu'il fait. Un grand applaudissement á Bence!

Alors, j'ai cherché Bence, et je lui ai posé quelques questions aussi:
Que fait le manager des Musiciens de Brême?
J'organise les concerts, je cherche des concours visant á la découverte des jeunes talents,
des choses comme ça.
Et comment? Par exemple comment as-tu pu organiser le concert d'Express
zó?
Plutôt au téléphone. Mais on peut y aller en personne.
Parfois, c'est assez drôle. J'entre dans un pub, je m'assois. Autour de moi il y a du café, du cognac, un grand verre de vin devant tout le monde...
Moi: "Je voudrais une boisson au gingembre s'il vous plaît!"
Serveur: "Tu es venu voir qui?"
Moi: "Je voudrais parler avec le patron..."
Pas grave Bence, d
ans deux ans tu peux continuer la tradition café, cognac, vin... Question suivante: Comment est ton contact avec la bande?
Je les aime bien sûr. En réalité, je suis venu á cause de l'ambiance, et du groupe. Je n'étais pas attiré par le fait de devenir une personne importante, j'organise les concerts et je fais mon travail sérieusement. Sinon simplement j'ai voulu passer mon temps avec eux.
Et il n'y a pas longtemps que vous étiez á Halimba pour enregistrer quelques-unes de vos chansons. Comment as-tu pu l'organiser?
J'ai un ami là-bas, qui a un studio. Comme ça, c'était moins cher.

Je me tourne vers Laci de nouveau avec mes questions:
Comment était l'enregistrement? Vous avez enregistré combien de chansons?
C'était bon, merci. N
ous avons enregistré quatre chansons. On a pu en entendre une á la radio de Vetési aussi. Donc, nous sommes heureux, et nous savons quoi faire avec les chansons. Nous pourrons les graver sur un CD et donner "au peuple" ou nous faisons un vrai CD. C'est aussi le but principal de faire un CD et après nous pouvons le montrer á nos petits-enfants, ou je ne sais pas...
Et comme tu sais, nous sommes quatre dans la bande qui sommes en terminal. C'est aussi une question comment continuer, parce que tout le monde va vers une autre direction, dans une autre ville (Budapest, Pécs...). Mais je pense que la situation résoudra cette question. Nous devons prendre une décision. Si le groupe est le plus important, nous pouvons le faire. Il y a d'autres exemples, d'autres groupes ont réussi déjà. Mais cet été, nous voulons donner des concerts de toute façon.
Votre concert suivant?
À Keszthely, le 12 février. Mais c'est super, parce que nous revenons á Keszthely. Ils nous ont invités de nouveau.
Et il y a une association á but non-lucratif, qui aide les groupes amateurs. Nous sommes membres de cette association maintenant.
Je ne savais pas, qu'il existait quel
que chose comme ça...
Drôle, parce que nous non plus. Je ne pensais pas que c'était bon pour tout le monde. Mais si. Et c'est très efficace, parce que le
s groupes amateurs s'aident.
Par exemple, il y avait une soirée de groupes amateurs en décembre, nous y participions. On a dit: "Ce groupe est très bon, invitons-les une autre fois aussi!". Et maintenant nous allons á Keszthely de nouveau. Ce sera le première fois que nous jouons avant une bande connue. Les musiciens d'Irie Maffia ont créé une nouvelle formation. Nous allons jouer avant eux. Je ne sais pas comment nous allons réussir. Peut-être que ce sera une grande chute. Mais c'est possible aussi que nous entrions sur scène, et que nous fassions simplement de notre musique...

Czeglédy Sári, X.C
(les interviews ont été faites en janvier, 2011.)

mercredi 9 février 2011

Un court amour

Tout a commencé en été
Tout s'est rapidement passé
Nous sommes tombés amoureux
Nous sommes devenus si heureux

Tout s'est passé en un jour
Et c'est fini pour toujours
Nous sommes séparés
Comme si ça ne s'était jamais passé

C'était il ya déjà dix ans
Et je l'oublie très lentement
J'ai déjà une nouvelle vie
Mais tous les jours j'y réfléchis

PAR TRIEBL KITTI, XII.C


Trou noir...

On sait qu'il y a trop de difficultés
Mais ce n'est pas dû seulement aux minorités
Drogues violence familles décomposées
Faire la queue se battre se suicider...
L'avenir est vide bien qu'il ne soit pas tard
C'est les armes qui décident
Puis que des larmes...

Notre planète devient un mauvais milieu
On n'est plus sûr de trouver son dieu
ça va la terre?-Je ne vais plus bien...
Mes enfants se somportent comme des chiens!
Tout ce que je vois c'est le désespoir
Bientôt ils habiteront un trou noir...

Rentrer à la maison, allumer la machine
Le Mc Do influence ceux qui aiment les frites
Face Book n'a que des fiancés addicts
Les autres gagneront le concours de dictée
On est en retard "je n'ai pas le temps"
Notre vie artificielle passe en un moment.

PAR SIPOS Őszike, XII.C


Tout le monde est mécontent
Ils sont comme ça, les gens
Aujourd'hui, il leur manque
Juste un gros compte à la banque
Leur dieu c'est Louis Vuitton
Et leur famille est le bureau
Ils rêvent de tout ce qui est luxueux
Et ils sont tous malheureux

Moi, j'aimerais d'autres choses
Plus d'humanité dans le monde
La famille remise en valeur
Et de l'amour dans les coeurs
Je sais que je demande trop
Ce sont les idées dont on se moque

Mais si les personnes avaient tout
Ce dont ils rêvent, tout à coup
Deviendraient-ils heureux?
Ma réponse est sûrement non
Le monde ne peut pas être si con
Il leur faut seulement ouvrir les yeux
Et les valeurs? Les comprendre mieux

PAR TOTH TAMARA, XII.C





jeudi 3 février 2011

Poèmes...Aimer c'est...

Aimer, c'est voir le merveilleux
C'est rêver sans dormir
C'est notre amour qui n'ira pas mourir
C'est la finale de nos voyages
Et nos rêves peuvent être si beaux comme son image
C'est n'aimer que la vie
C'est soulever la Tour Eiffel de Paris
C'est rendre l'autre heureux
C'est penser que rien n'est dangereux
Par KISS VIVIEN, XIII.B

Aimer, c'est n'aimer que la vie
C'est quand tu fais tout pour lui
C'est ne pas voir les défauts
C'est voir le meilleur en l'autre
C'est comme rêver sans dormir
C'est quand tu es sans elle tu veux mourir
C'est ne pas avoir peur
C'est quand tu ne peux pas dormir
C'est juste être avec Suzy
Par Störk Bàlint, XIII.E

Aimer, c'est quand tu fais tout pour lui
C'est n'aimer que la vie
C'est une tablette de chocolat
C'est vouloir être avec lui en voyage
C'est ne pas voir les défauts
C'est porter le même chapeau
C'est rêver comme des oiseaux
C'est juste suivre le destin avec un sourire
Par PAPP BORI, XIII.B

mardi 1 février 2011

Création poétique de la classe 9c

Je vois

Je vois un désert
Avec du sable
un oasis
une pyramide

Je vois un serpent
Et si j'ai peur
Alors je peux courir loin
Je vois beaucoup de cactus

Des chemins qui zigue-zaguent
Qui se perdent
Qui sont interdits
Qui sont droits
Qui sont secs
Des dunes
Des lunes

Tout ça est particulier
Tout ça est bien équipé
ça fait un monde parfait...presque
C'est assez pittoresque

L.Barni, T.Gergö, V.Péti, B.Luca, S.Kitti, S.Viki, T.Aniko, V.Lili, T.Réka.