Lors d’une leçon sur le regard des étrangers sur la France, les élèves de la classe 10.C ont eu envie de poser des questions sur la Hongrie à leurs deux lecteurs français. Voici leurs nombreuses questions et les réponses qui leur ont été données :
Quelle est la relation entre les Hongrois et les étrangers ?
Nathalie : Je trouve qu’ils sont accueillants, chaleureux et serviables. Ils sont toujours généreux et ils savent vraiment recevoir ! Malheureusement, ce n’est pas le cas de tous les Français…
Julien : C’est tout à fait vrai ! Ce qui me marque aussi, c’est le fait que presque personne n’est effrayé par les étrangers. Bien sûr, à Veszprém ou dans les villes touristiques, les gens sont habitués à rencontrer des personnes venant d’un autre pays et à entendre une langue étrangère dans leur rue, mais même dans les petits villages, il n’y a jamais de réaction négative. En plus, un nombre important d’entre eux parle anglais ou allemand et donc les étrangers peuvent toujours se débrouiller avec ces deux langues.
Julien : C’est tout à fait vrai ! Ce qui me marque aussi, c’est le fait que presque personne n’est effrayé par les étrangers. Bien sûr, à Veszprém ou dans les villes touristiques, les gens sont habitués à rencontrer des personnes venant d’un autre pays et à entendre une langue étrangère dans leur rue, mais même dans les petits villages, il n’y a jamais de réaction négative. En plus, un nombre important d’entre eux parle anglais ou allemand et donc les étrangers peuvent toujours se débrouiller avec ces deux langues.
Qu’est-ce que vous pensez des Hongrois vivant dans les petits villages ?
Nathalie : Pour moi, ils sont comme les Français qui vivent dans des petits villages. Ils aiment le calme et la tranquillité et ils veulent garder leurs traditions. Mais, ils sont aussi sympas et ouverts que les autres.
Julien : Je dois dire que je suis souvent dans les grandes villes et que je n’ai jamais eu de contacts avec les populations villageoises. Je n’ai donc pas d’avis sur la question.
Quels sont vos lieux préférés à Budapest ?
Nathalie : J’aime beaucoup les ponts, tous les ponts de la capitale, parce qu’on a toujours une vue magnifique sur le reste de la ville, ou plutôt des deux villes : Buda et Pest. J’apprécie aussi de me balader sur le mont Gellert ou d’aller sur l’île Margit. Avec des amis, je peux aussi aller dans des bars comme le Szimpla Kért.
Julien : Je pourrais dire la même chose pour les ponts, les bars de Pest ou le mont Gellert. J’aime aussi les salles de concert comme le Gödör ou l’A38. Je trouve aussi très bien qu’il y ait beaucoup de salles de cinéma qui passent beaucoup de films différents (Puskin, Urania, Cirkus Gejzir).
Qu’est ce que vous pensez de Varpalota ?
Nathalie : je n’ai pas d’opinion, c’est simplement une ville que je traverse quand je vais à Budapest.
Julien : Moi, je m’y suis déjà arrêté et c’est vrai que la population est assez différente de celle de Veszprém. Il y a beaucoup de HLM et d’ouvriers dans cette ville, mais pas seulement. Beaucoup d’élèves du lycée qui viennent de là n’aiment pas du tout leur ville. Mais le château est assez impressionnant et le musée de Trianon est intéressant, même s’il n’est peut-être pas toujours très objectif.
Quelle est votre opinion sur les élèves de Vetési ?
Nathalie : Ils sont très studieux et ils utilisent beaucoup leur mémoire. En général, ils ont un rapport particulier avec leur professeur et entre eux aussi. On a des fois l’impression que c’est une petite famille. Surtout dans la section. Ils ont aussi un sens de la hiérarchie et du respect des adultes qui sont assez marquants et qui n’existent pas vraiment en France. C’est mignon de les entendre dire « bàcsi » ou « néni » pour certains enseignants.
Julien : C’est tout à fait vrai. C’est amusant de voir le comportement des anciens de la section qui sont maintenant à l’université : ils continuent à se côtoyer et ils restent en contact avec leurs anciens professeurs.
Qu’est ce que vous pensez de la langue hongroise ?
Nathalie : Pour moi qui habite ici depuis 7 ans, elle fait partie de ma vie quotidienne. J’aime beaucoup la mélodie de cette langue qui ne ressemble à aucune autre. D’un autre côté, elle est difficile à apprendre parce que les mots sont très longs et il y a beaucoup de consonnes. En même temps, les mots sont souvent des combinaisons d’autres mots plus courts, et ça, c’est pratique.
Julien : Je suis d’accord. Mais moi, je trouve la syntaxe très difficile à utiliser : je ne sais jamais où placer les mots. Et l’autre problème est que les Hongrois ne connaissent pas d’étrangers qui parlent leur langue, alors si on a un accent, ils ne comprennent pas ou ils rient (comme les élèves par exemple).
Est-ce que vous aimez la musique hongroise ?
Nathalie : j’aime bien écouter Petöfi Radio et les chansons hongroises que je peux entendre sont très agréables.
Julien : J’aime beaucoup écouter de musique et il y a des groupes hongrois que j’aime vraiment comme Erik Sumo, Peterfi Bori ou Psycho Mutants. Mais mon groupe préféré est Masfel, parce qu’il fait une musique vraiment différente des autres.
Quelles sont les valeurs principales des Hongrois ?
Nathalie : ils ont le respect de l’autre, du travail, des lois (ici, les piétons ne traversent pas quand le feu est rouge). Ils n’aiment pas déranger les autres. Ils sont discrets et modestes. Une autre chose très importante est le sens de la famille et le respect de la hiérarchie.
Julien : Je suis bien d’accord. Dans l’ensemble, c’est une société plus traditionnelle : des fois, c’est une bonne chose et des fois, moins.
Qu’est ce que vous pensez du sport en Hongrie ?
Nathalie : En général, les gens font assez attention à leur corps : beaucoup font du jogging ou vont dans des centres de fitness. Pour certaines filles, le solarium est aussi important. A Veszprém, le handball est très populaire.
Julien : Je pense la même chose. Une chose qui est marquante est le fait que les sportifs hongrois qui ont du succès sont toujours connus de tous. En France, il y a des champions qui sont excellents et personne ne les connaît, comme l’équipe nationale de handball. Pour les Hongrois, ça permet d’être patriotes.
Pourquoi avoir choisi la Hongrie ?
Nathalie : En fait, je n’ai pas choisi ! C’est le hasard. J’ai trouvé une annonce pour ce travail et j’ai envoyé ma candidature. Je ne savais rien de ce pays mais j’avais envie de découvrir quelque chose de complètement nouveau.
Julien : Pour moi, c’est plus ou moins la même chose, sauf que j’étais déjà venu dans ce pays avant de venir y travailler. Je connaissais aussi des Hongrois en Allemagne et j’aimais bien leur humour et leur côté décontracté.
Est-ce que vous aimez la gastronomie hongroise ?
Nathalie : (rires) Je survis ! Non, je plaisante… il y a des choses que j’aime bien et d’autres que j’aime moins. J’aime bien l’idée de prendre une soupe à chaque repas, surtout en été, quand elle est froide, c’est vraiment rafraîchissant. Les poissons dans les restaurants sont souvent très bien préparés. D’un autre côté, les plats traditionnels sont lourds avec beaucoup de viande, de pommes de terre, de riz et de sauce. Les légumes me manquent et les goûts ne sont pas assez naturels. En fait, c’est assez vite lassant.
Julien : Pareil pour moi. Mais comme dans les autres pays étrangers où j’ai vécu, je dois apprendre à trouver les produits que j’aime dans les bons magasins. Ca peut être des aliments internationaux ou des spécialités locales. Par exemple, je crois que le Piros Arany et le Erös Pista me manqueront quand je quitterai le pays.