Planète Lilas
Cet été j’ai eu l’occasion de participer à un chantier de volontaires international en France, à Paris. Cette expérience m’a laissé plein d’impressions que j’ai envie de partager avec vous, chers lecteurs.
Un ancien élève de notre section m’a parlé d’un réseau hongrois de camps de bénévoles. Il a déjà fait partie d’un chantier à Bruxelles et il a trouvé l’organisation toute à fait fiable. J’ai 18 ans passés, donc j’ai décidé de me mettre à l’épreuve.
Pour qu’on soit admis à l’un de ces chantiers il faut en pré-sélectionner 6 camps. Sur le site (www.utilapu.org) on trouve toujours la liste des camps de l’année actuelle. Moi, j’ai envoyé ma candidature aux camps de différents thèmes (environnement, histoire, arts, etc.). Il y avait un camp qui se passe dans les Alpes dans une mine d’argent ou on a évidemment besoin des volontairs pour un travail physique ou bien un autre où on organise un festival de musique. Vraiment, vous trouvez une vaste liste de camps de tous types!
L’association ne finance pas les dépenses des voyages de chacun, mais elle nous assure de l’argent pour acheter de la nourriture au cours du camp et elle nous assure également un lieu de location. Encore une chose avantageuse: ce réseau essaie de placer une personne par pays par chantier pour rendre le projet plus fascinant. Cela permet de développer notre talent linguistique, de découvrir de nouvelles personnes et cultures, de rencontrer plusieurs mentalités différentes…
Le chantier où j’étais admise s’est déroulé à Vitry-sur-Seine, dans la banlieue de Paris. Planète Lilas est une association qui s’occupe du jardinage bio en employant la main-d’oeuvre bénévole. Nous étions dans les champs 6 heures par jour. Nous avons fait le désherbage, la récolte, la plantation, l’installation des réseaux d’arrosage. Tout cela était dirigé par les ouvriers locaux qui nous ont également expliqué la théorie du concept ’ bio’.
Le soir, nous avions des ateliers sur les droits de l’Homme, sur le rôle de la femme dans la société avec d’autres groupes internationaux. Ces discussions nous ont inspiré à continuer à partager nos avis à l’intérieur de notre groupe…Franchement, ces débats (quelquefois nocturnes) étaient fantastiques, très enrichissants et inoubliables! En plus, nous avons fait plein de visites à Paris le week-end! Et nous avons aussi profité des possibilités de sortir le 14 juillet: on a longuement contemplé le feu d’artifice exceptionnel parisien. (Et après on a lonquement assisté aux bagarres de la rue et aux paniques de la foule dans le métro bondé…)
Un tel camp ne peut jamais se dérouler sans problèmes…Mais ces éléments aussi, ils contribuent à avoir un chantier bien réussi à la fin. Les soucis qui nous sont arrivé nous ont appris à se mettre d’accord et à unir nos efforts. Par exemple, dans mon chantier tout le monde a parlé l’anglais d’une faςon presque parfaite, mais pas le franςais. Donc, ils m’ont souvent demandé de faire la traduction, et c’était le même cas avec le garçon algérien, qui n’a parlé que franςais et en même temps il s’intéressait à ce que les autres disaient. Bref, pour moi, c’était un vraie aventure intellectuelle et physique aussi.
Enfin, je ne fais plus durer les choses, allez-y! Je vous encourage tous à faire partie d’un tel chantier. Vous allez voir, ςa vaut vraiment le coût de voyager dans le lointain pour traverser des jours merveilleux dans un milieu très ouvert et juvénile!
Par Berta Őszike Sipos, XIII.C